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Quelques infos ...

LES ORIGINES DU PAIN

Il y a trois millions d’années, les premiers hommes mangeaient les grains tels que la nature les offrait, sans aucune préparation. Ils vivaient alors principalement de la chasse et de la cueillette.

À cette période primitive succède une période pastorale au cours de laquelle l’homme commence à domestiquer des animaux. Parallèlement, il réalise aussi quelques essais de culture.

La première forme alimentaire qui fut donnée aux céréales, aussi bien en Égypte, en Grèce, à Rome, et en France, fut la bouillie, d’orge, de blé, de sarrasin, d’avoine.

 

L'ÉGYPTE ANCIENNE

A cette époque, le broyage des céréales s’effectue entre deux pierres, puis la poudre grossière obtenue subit plusieurs opérations de tamisage avant de devenir une fine farine.

 

On torréfie légèrement cette farine ou on fait sécher au soleil les grains avant de les moudre. Le grain réduit en farine passe alors chez le boulanger qui pétrit la pâte. 

LE MÉTIER DE BOULANGER EST NÉ.

Boulanger préparant son pain
Boucherie montrant des produits

LE MÉTIER LE PLUS VIEUX DU MONDE

Les premiers métiers urbains à avoir été organisés furent les boulangers et les bouchers qui répondaient à une demande toujours croissante en pain et produits animaux de la part des habitants des villes, leur rôle y fut très vite important, vital même. Le métier de boucher est l’un des plus anciens et le mieux organisé. Le boucher, dont l’origine est à rechercher dans le mot latin médiéval beccarius, est celui qui prépare et débite les viandes, il a un rôle important dans les villes.

 

Les grandes cités de l’Antiquité étaient le plus souvent des cités commerciales et artisanales  drainant une vaste population en demande croissante de nourriture. Nous pouvons sans nous tromper beaucoup extrapoler pour l’ensemble des cités à partir d’exemples connus. En Égypte comme à Babylone, il existait des corporations de bouchers dont le commerce était organisé. A Rome, les baori (bouchers) se distinguaient des suari (charcutiers) ou des pécuarii (volaillers) et les collèges de bouchers, soumis à l’autorité du préfet de la ville, fournissaient la viande revendue par des marchands sur les étaux des marchés, où chaque boucher présentait la viande.

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